Pur génie
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S'agissant de terreur, de mystère et de fantastique, Conan Doyle aussi grand soit-il par ailleurs n'est pas Poe, n'est pas Lovecraft. Si certains de ses Contes de terreur sont intrigants, surprenants voire même légèrement inquiétants, ils sont à une ou deux exceptions près des contes ordinaires, et se rattachent peut-être davantage à ceux d'Hoffmann.
Car c'est à l'ordinaire que Conan Doyle s'intéresse majoritairement, non à l'extraordinaire. D'ailleurs, une partie de ces contes (trois ou quatre il me semble, soit environ la moitié) ne sont ni plus ni moins que des "coups de pute" d'une personne à une autre, où le bourgeois souvent coupable est aussi, toujours, la victime. Peut-être trop de temps a-t-il passé, la société a-t-elle trop changé depuis, mais il m'a été difficile de m'identifier à ces personnages et de ressentir avec eux l'inquiétude, la peur, le suspense.
Ce qui est frappant dans l'ensemble de ces Contes, et justifie ce 6 qui peut paraître dur, c'est leur prévisibilité. Je suis un lecteur très candide et un retournement vu cent fois peut encore me surprendre. Or, au bout de quelques pages des Contes, il me semblait déjà pouvoir en deviner la suite et la fin, comme si les ficelles de l'auteur apparaissaient nettement. Comme s'il avait mis toute son énergie et son inspiration dans les aventures de Sherlock Holmes sans en garder assez pour ses Contes.
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le 11 mai 2019
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