J'étais bien content de me mettre sous la dent un bouquin qui étaye un domaine pour lequel je pensais être à l'encontre. Si je l'avais lu seul, je pense que je ne serais pas allé jusqu'au bout.
Ma première et principale critique est que les propos de l'auteur sont écrits dans un style qui m'évoque justement le développement personnel. Faits et points de vue sont mélangés sans argumentation, voire avec une ambigüité teintée de "me semble-t'il" ou d'expression sortie de nulle part qui fait argument d'autorité.
Ma deuxième critique à l'encontre de ce "contre", c'est que ça se répète (un des traits qu'il dénonce dans le développement personnel). Ça se répète et c'est chiant. J'imaginais un libraire fatigué de vendre des bouquins daubés dans ses rayons, et qui écrit un coup de gueule.
Et puis ma dernière, c'est que tout est mis dans le même sac, sans discernement. L'idée n'est pas de reconnaitre ce que pourrait apporter l'analyse transactionnelle par exemple, mais juste d'être contre parce que c'est assimilé à du développement personnel. Angle mort total sur d'autres procédés — les apps qui te disent "t'es stressé·e, médite un peu pour voir" ou autre chose que des descriptions caricaturales de management.
Enfin, y'a des passages intéressants et éclairants… mais c'est plus des phrases ou un paragraphe noyé dans une section par-ci par là. Je ne les aurais pas relevé si on n'avait pas lu ce bouquin en arpentage.
Au final, on s'est dit qu'on irait creuser des références listées dans le livre, références dont Mona Cholet cause dans son "Réinventer l'amour" — dont les œuvres de Eva Illouz. En espérant que ça soit "mieux" écrit.