Ces petits éléments de la vie des auteurs constituent leur second corps, à côté de celui, magistral, de leur oeuvre, un peu comme celui des monarques de droit divin.
Ces bribes de l'environnement et de l'existence de Flaubert, de Faulkner et de cet auteur arabe qui m'était - et me reste très largement - inconnu ne manquent pas d'intérêt, mais sont agencés sans grande rigueur, au gré de l'inspiration et de l'émotion de l'écrivain. Le dernier chapitre est touchant, mais j'ai du mal à le relier aux autres.
Ce livre contient des choses intéressantes, mais me semble forgé de bric-et-de-broc. J'en suis sorti assez déconcerté, visiblement à l'instar de Darius.