La déshumanisation, l'apocalypse, la rédemption: tout est parfait dans le roman prémonitoire de Don Delillo (le 11 septembre, la crise financière actuelle).
La note peut paraître du coup hallucinante mais je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, encore moins au personnage principal insupportable pendant tout le roman, derrière les vitres de sa limousine à toiser le monde extérieur. Et tous ceux qu'il est amené à rencontrer sont inintéressants (sauf dans la deuxième partie où il est confronté aux "vrais gens").
Je crois qu'à force de lire Brett Easton Ellis ou McInerney, je fais une overdose des golden boys.
Sorry Don.