Connu comme le premier punk de l'histoire, Baudelaire était no future. Il était con, chiant, s'échinait à être le plus pénible possible avec tout le monde, voleur, sans aucune parole, vivait pour sa destruction, celle des autres et celles de son héritage.
A côté de ça, c'est un génie qui a l'inconscience de traiter un thème jamais exploité : le mal, le vice, le répugnant. Une œuvre majeure qui fit précédent (juridiquement aussi).
Baudelaire colle bien aux personnages de Jean Teulé (Charles 9, Villon, Montespan, Abelard).
Décalé, vulgaire, outrancier. On s'interroge toujours sur la part de vérité. Elle est souvent là malgré le grotesque des situations.
Le bouquin est parsemé de manuscrit pour toucher au plus près le personnage. Charles était tellement chiant que pendant l'édition des Fleurs du Mal, il remettait en cause jusqu'à l'angle d'inclinaison des lettres en Italique.