Cette faculté que possède l’homme de se hausser au-dessus des contingences et d’employer ses facultés intellectuelles à ironiser sur les misères du corps confine au divin.
Cachées derrière l’immense Sherlock Holmes, des dizaines de nouvelles écrites parurent dès les années 1880 dans les magasines. Contes de pirates (Tales of pirates) et Contes de l’eau bleue (Tales of blue water) parurent en 1922. La présente traduction de Dominique Brun préférera avec justesse titrer Contes de la haute mer au lieu de l’eau bleu, traduction plus fidèle au titre original. Conan Doyle ayant beaucoup bourlingué comme le narre son autobiographie publié en 1923 (Memories & Adventures), il a du collectionner des histoires et des anecdotes qui mises sous sa plume feront votre bonheur de lecteur.
Contes de pirates : Quatre nouvelles mettent en scène le terrible Capitaine Sharkey, maître du trois mats à vingt canons Happy Delivery, une le sacrifice de Hudson le Chevelu, pirate anglais. C’était un bandit mais il était anglais. Il a vecu comme un chien mais, par Dieu, il est mort comme un homme. Hommage funèbre du Capitaine Johnson à Hudson le Chevelu
Contes de haute mer : un vieux coffre maudit, folie au pôle nord, une traversée du Pacifique, enfin la vérité sur la Mary Celeste et la curieuse petite boîte carrée…
L’endroit avait en effet des airs de paradis des fièvres. Le fleuve lourd, ses rives fangeuses et luisantes, le vert acide de la jungle, la brume de chaleur étaient autant de signaux d’alarme pour qui savait les lire.
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