Le portrait sur une quinzaine d'années d'une artiste rebelle et de ses deux amies que si différentes l'une de l'autre, de son adolescence dans le New-York des 70's sous le toit d'un père jazzman célèbre au deuil qui les feront toutes définitivement basculer dans la vie d'adultes.


Sans être vraiment passionnant, ce roman parvient toutefois à distiller un trouble sombre par la manière dont Dylan Landis dépeint l'évolution psychologique de ses personnages (fascination et jalousie des amitiés adolescentes féminines, impacts durables de gestes pédophiles banalisés par une époque libertaire), ainsi que la mécanique perverse et les secrets douloureux qui lient ces jeunes filles avec les figures masculines charismatiques et abusives avec qui elles cohabitent.

AlexandreAgnes
5
Écrit par

Créée

le 22 nov. 2016

Critique lue 146 fois

Alex

Écrit par

Critique lue 146 fois

D'autres avis sur D'extase et d'amour féroce

D'extase et d'amour féroce
AlexandreAgnes
5

Critique de D'extase et d'amour féroce par Alex

Le portrait sur une quinzaine d'années d'une artiste rebelle et de ses deux amies que si différentes l'une de l'autre, de son adolescence dans le New-York des 70's sous le toit d'un père jazzman...

Par

le 22 nov. 2016

D'extase et d'amour féroce
Cécile_Dou
8

Critique de D'extase et d'amour féroce par Cécile Dou

Je tiens à remercier Netgalley et Plon pour l’envoi de cet e-book. Il s’agit de plusieurs scènes de la vie d’adolescente de Rainey dans les années 70 à New York. Elle vit dans une maison à Greenwich...

le 17 août 2016

D'extase et d'amour féroce
lasoph
8

Critique de D'extase et d'amour féroce par lasoph

D’extase et d’amour féroce Un roman urticant, dérangeant à souhait.Une impression de malaise, de non dit. Tout est évoqué dans le titre, de l’ordre d’un « je t’aime moi non plus », la...

le 8 août 2016

Du même critique

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

54 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

50 j'aime

19

Arès
AlexandreAgnes
6

Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain

Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...

Par

le 24 nov. 2016

43 j'aime