Un guide antiguide ?
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le 25 avr. 2022
Je pensais que je serais face à une lecture facile. Parce que je suis bordélique, que j'essaye d'apprécier cet aspect de moi-même, et que je n'ai jamais été 100% convaincu par le minimalisme et toute cette esthétique blanche. Alors, en soi, la lecture est facile, vous en avez pour une ou deux heures pour lire de bout en bout cet ouvrage.
Eeeh bien... je n'ai vraiment pas apprécié l'ouvrage. Ni l'humour, ni le style de l'auteur, dont j'ai trouvé le ton finalement bien condescendant par rapport à son lecteur. Zut, si je n'ai pas envie d'avoir de l'alcool chez moi, par exemple, je n'ai pas envie qu'une auteur qui écrit sur le bordel me fasse la leçon sur le fait que je devrais boire et que je devrais toujours avoir de l'alcool chez moi ! ... Peut être que je suis un peu piqué par l'ouvrage, mais c'est à dire que j'ai trouvé que tout était à l'aune : l'auteur a une opinion, son opinion est celle qui est bien, elle descend le reste, voilà. Comme humour, perso, ça ne me parle pas du tout, même si je me doute bien que c'est une exagération. J'ai juste l'impression de remplacer un diktat du vide par un autre.
Bref, plutôt que de trouver une invitation à la joie d'être bordélique, j'y ai juste trouvé une irritation certaine, dans mon cas
J'avoue également une irritation totalement personnelle : si je peux comprendre que l'idée de parler aux objets, comme prôné par la méthode KonMari, soit étrange au lecteur occidental, j'ai été agacé par les (très) nombreuses piques impliquant que les gens qui parlent à leurs objets sont fous. C'est simplement une différence culturelle importante entre une auteur d'origine japonaise, où une certaine forme d'animisme perdure même de façon séculaire, et le lecteur occidental, qui n'a pas du tout cet aspect culturel là.
Et puis zut, je parle déjà assez à mon ordinateur, mes casseroles et mes aiguilles à tricoter, si j'ai envie de parler à mes chaussettes, je le ferais
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le 22 sept. 2017
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