Eh les gars ça vous dit de prendre votre pied en voyageant dans le 17e siècle ? Nan mais sérieusement, comment tu peux rendre bandant une histoire où Instagram était même pas encore né et où on préférait foutre les meufs au bûcher plutot que de les slutshamer ?
Bah justement c'est d'ça qu'il est question. La chasse aux sorcières et j'l'ai bouffé en 2-2 parce que j'ai surkiffé tel un mouton vivant sa dernière journée avant d'savoir qu'la prochaine étape c'est le kebab.
Roman ado à deux voix, celle d'Elen, unique fille d'une guérisseuse/sage femme, enfin une presque sorcière qui vous veut du bien tu vois ? Et la deuxième c'est Dorothe, mariée de force à 16 ans à un grand monsieur qui travaille pour l'Eglise et qui va devoir couper du petit bois pour offrir des spectacles (parfois) un peu gore à la populace.
Eh ouais c'est pas gai mais en même temps on s'en fout nan ? Parce que oui de temps en temps on nous propose autre chose qu'un triangle amoureux bienpensant mon cul ma chemise pour grenouilles de bénitier et ça fait clairement du bien.
Aina Basso dénonce le statut de ces femmes qui ont été jugées par jalousie ou méchanceté et brûlées vives pour que les hommes et la chrétienté puissent assouvoir leur pouvoir de merde.
Pour ceux qui connaissent la collection Sorcières aux Editions Cambourakis, je pense que ce roman va vous parler autant qu'il m'a chamboulversé.
A vos portefeuilles, tablettes, cartes de crédit, et autres moyens destinés à vous procurer ce livre.
La cible est p'tête pour les ados mais je pense que y'a deux trois lascars à qui ça ferait pas d'mal d'y jeter leurs deux yeux.