Intrigué par l'esthétique de la magnifique couverture pastel des éditions Tripode et par le fait que le livre ait reçu le prix du roman Fnac 2019, je me suis lancé dans la lecture de De pierre et d'os de Bérengère Cournut.
Sans avoir été bouleversé par le récit d'Uqsuralik ou par le phrasé de Bérengère Cournut, je reconnais à ce roman une réelle capacité à instaurer un chant poétique tout au long de l'oeuvre. D'abord par la présence des chants eux-même mais aussi à travers la façon de s'exprimer d'Uqsuralik, les nombreuses images littéraires ou les noms de personnes et de lieux.
L’imprégnation dans les traditions inuites est effective et fonctionne plutôt pas mal. On sent le travail colossal de lectures et de recherches auquel l'auteure a dû se soumettre pour parvenir à cet effet d'immersion réussi.
Cependant rien pour moi qui ne constitue une oeuvre puissante. C'est un récit simple, surprenant parfois, on prend plaisir à le lire, on le dévore rapidement mais on n'en ressort pas avec l'impression d'avoir lu un chef d'oeuvre.