Publié sur L'Homme Qui Lit :
Alors que Spectre, le dernier né des films de l’immortelle saga James Bond sortira dans quelques jours au Royaume-Uni, et quelques jours plus tard en France (le 11 novembre pour être exact), quelle meilleure façon de patienter et de se remettre dans la peau de l’intrépide agent 007 que de dévorer Déclic mortel, le dernier livre écrit par Anthony Horowitz à partir de notes de Ian Fleming, le créateur de Bond ?
Vous suivrez Bond dans une aventure vintage, puisque l’action se tient dans la fin des années 50, en pleine guerre froide ! M. l’envoie courir sur le circuit du Nürburgring en Allemagne, où il devra protéger le pilote britannique, favori de la course, que l’équipage russe a l’intention d’éliminer sur le circuit afin de démontrer la puissance de son industrie automobile en ravissant la première place.
Sur place, et après une formation accélérée par une belle pilote à qui notre tombeur aurait bien appris quelques tours, Bond fera la rencontre d’un intriguant milliardaire américain d’origine coréenne, Jason Sin, qu’il surprendra en pleine discussion avec un général du SMERSH, le service de contre-espionnage russe… Menant l’enquête, il fera la rencontre de la charmante Jeopardy Lane, la James Bond Girl de ce livre, avec qui il devra malgré lui collaborer pour découvrir et arrêter le terrible projet de Sin visant à sonner le glas de la conquête spatiale américaine.
Anthony Horowitz, écrivain britannique aux mille et un succès, a été désigné par le fond de publication des œuvres de Ian Fleming pour reprendre la suite de la saga à la manière de, comme avant lui William Boyd, Sebastian Faulks et d’autres écrivains s’y étaient appliqués. On doit lui reconnaître un certain talent à faire revivre notre agent secret préféré dans le décors des premiers livres, au volant des bolides de l’époque, ayant un sens inné pour la bagarre et une capacité incroyable à se sortir de situations impossibles, en terminant le tout dans les bras de l’héroïne de l’histoire. Un très bon roman, qui se lit comme il se verrait dans un vieux téléviseur cathodique. À ne pas manquer, surtout si vous êtes comme moi un grand fan de James Bond !