Dehors les chiens, les infidèles par ElGato
Ça n'est pas vraiment mauvais, simplement, pas mémorable. Du tout.
Dans un monde où il fait nuit en permanence tous recherchent une arme, tenez-vous bien, magique. Elle restaurera le cycle des jours et des nuits et apportera bonheur, santé, allongement du pénis et tiercé dans l'ordre à celui qui mettra la main dessus.
Deux factions ennemies s'affrontent pour mettre la main sur le bouzin magique : aucune n'est vraiment le camp des gentils, mais les personnages que l'ont suit au cours de l'histoire font partie de la faction fanatique, dont la religion toute-puissante ressemble beaucoup à celle professée par le camarade Benoît 16 (mais si, souvenez-vous, c'est le pape qui ressemble à l'Empereur).
L'univers n'est pas inintéressant, les personnages sont intelligemment stéréotypés...et c'est tout.
Aucune des bonnes idées de départ n'est exploitée à sa juste valeur : les personnages ne s'y retrouvent pas, les factions décrites sont à peu près égales dans la cruauté inintéressante, bref, ça n'est malheureusement pas un roman qui fait penser.
Le résultat est finalement moins mouvais que je ne pourrais le laisser penser parce que, voyez-vous, Maïa Mazaurette est loin d'être une bille et qu'elle s'en sort bien mieux que la moyenne.
Reste que ce roman-là est dispensable.