J'ai découvert ce livre car il est souvent présenté comme le livre de chevet de Bukowski (que par ailleurs, je déteste. Le journal d'un vieux dégueulasse n'a jamais aussi bien porté son nom). Par curiosité et pour mieux comprendre mon mépris envers cet homme, j'ai décidé de me lancer dans le monde de John Fante.
C'est brutal. Je n'ai pas su quoi en penser. Arturo Bandini est détestable, sexiste, raciste, mais vrai. Le reflet d'un monde et d'une époque pas si révolue que ça. Ce livre est touchant par son humanité et son expression de ce sentiment d'errance et d'insignifiance. Une belle découverte qui m'a retournée et que j'ai lu d'une traite.