Demandez au perroquet ! par Lou Knox

Donc en fait Richard Stark c'est Donald Westlake ??!

Eh ça va hein, j'te vois commencer à te moquer et tout mais tu vois, Demandez au perroquet c'est la preuve que même si t'y connais keutchi à l'univers d'un auteur rien t'empêche de comprendre ce qui se passe et ça peut même te donner envie d'en savoir plus, ouais ouais.

Demandez au perroquet démarre là où apparemment À bout de course termine (ce qui a donné un film réalisé en 1988 avec River Phoenix au casting. Et moi le petit frère de Joaquin Phoenix j'le trouve tellement nickel depuis Stand by Me et Indiana Jones et la dernière croisade que tu peux pas test j'ai carrément envie de voir le film maintenant).

Toujours est-il que Demandez au perroquet démarre sur l'évasion de Parker après un braquage raté, lorsque celui-ci est tombe sur Lindahl, un vieil autochtone un peu solitaire. Lindahl propose à Parker un deal, il veut bien l'aider à s'évader mais seulement si Parker accepte de braquer un champs de courses.

Le tout dans la cambrousse profonde américaine (en gros le gars attend de crever en compagnie de son perroquet, dans un bled blindé de white trash bien comment il faut).

T'attends pas au polar du siècle, mais attends toi quand même à passer un bon moment rempli de tensions, de courses poursuites et de portraits biens ficelés.

T'as pas envie d'être copain avec le "héros" du bouquin. Le mec prends ce qu'il veut quand il veut mais n'en a pas moins une sorte de code d'honneur à vouloir protéger les gens avec qui il bosse.

Je sais pas si vous avez vu U-Turn d'Oliver Stone mais j'me suis aidé de ce film pour imaginer les scènes du bouquin. Un tas de poussière, des personnages à la limite du sordide-borderline La colline à des yeux (sans le côté horreur tu t'en doutes). Mais avec un bon soleil qui cogne et qui fait transpirer ta chemise bien repassée pendant que tu conduis.

Bref. La petite lecture bonbec, pas immanquable mais qui fait toujours du bien.