Retourné à la boue !
Et voilà c’est la fin ! Joe Abercrombie a su mener son histoire à terme avec panache et à travers un cheminement intéressant. Ce dernier volume est loin d’être le plus court, au contraire. On...
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le 11 nov. 2016
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Et voilà c’est la fin ! Joe Abercrombie a su mener son histoire à terme avec panache et à travers un cheminement intéressant. Ce dernier volume est loin d’être le plus court, au contraire. On retrouve ici nos protagonistes dans les différentes parties du monde où ils sont appelés à accomplir leur besogne.
Logen Neuf-Doigts part rejoindre ses anciens compagnons ainsi que l’armée de l’Union pour aider à vaincre Bethod dans la guerre du Nord. Cette guerre constitue un des deux fronts que l’on a l’occasion d’observer, l’autre étant la cité d’Adua et ses alentours. C’est ici que vont rester les autres voyageurs revenus les mains vides de leur quête au bout du monde.
Dans ce dernier volet vont s’entremêler la politique et les phases d’actions, pas forcément héroïques, mais on s’y croirait et on n’a pas envie d’en perdre une miette. Joe Abercrombie nous offre des rebondissements que je qualifierai de peu commun si on les compare à la tendance générale qui se dégage des œuvres de Fantasy. Ce qui a l’avantage de nous affranchir de pas mal de clichés et de scènes « convenue » qu’on s’attendrait à croiser en temps normal. C’est ce qui fait la force et l’originalité de cette trilogie pour moi.
J’ai particulièrement apprécier de découvrir que Bayaz est loin d’être l’image du gentil sorcier que l’on retrouve assez souvent. Je dirai même qu’il m’a fait l’effet d’être un presque parfait salop égoïste à la fin. Le fait que Logen reste égal à lui-même et ne bénéficie pas une subite rédemption à la fin est aussi très appréciable. Tout comme Ferro qui reste complètement aveuglée par sa haine et continue dans la logique de cet aveuglement.
Au final, c’est Glotka qu’on se surprend à le plus apprécier, lui qui pourtant avait tout pour nous être antipathique (le physique, le comportement, certains choix que l’on pourrait juger plus que discutable). Et c’est là que c’est fort !
C’est donc un final largement à la hauteur de ce que l’on nous a promis durant les deux tomes précédents. On sort des sentiers battus et ça apporte indubitablement un gros plus à l’ensemble. Vous l’aurez compris, il ne faut pas faire l’impasse sur cette trilogie !
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le 11 nov. 2016
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