A la mort de son père, Fleur se plonge dans les cartons qu’elle n’a pu se résoudre à jeter et qui encombrent sa cave. Tous les jours elle va descendre les rejoindre et continuer la redécouverte de sa famille depuis son enfance.
Son père était issu de la bourgeoisie et sa mère a sa beauté pour passeport hors du monde ouvrier. Ces deux situations antagonistes vont mener à une vie d’apparences qui aura plus de poids que la réalité ! Les parents ont énormément de blessures d’enfant, jamais cicatrisées et qui induisent le déséquilibre de leurs filles.
Fleur est emplie de culpabilité, alors que ça aurait dû être l’inverse mais je sais que la pression du “mais que vont dire les voisins ?” est un moyen puissant pour se défausser de ses erreurs et les transposer sur les plus jeunes !
On comprend très vite que c’est un roman autobiographique et que son écriture est un exutoire à la culpabilité qui le dispute à la peine mais aussi à la souffrance du vécu.
L’écriture est agréable mais les mots malaisants ! J’ai eu l’impression que certaines choses revenaient régulièrement et il me semblait stagner dans le livre, en faisant paraître plus longue sa lecture !
Je remercie Le Cherche Midi et Babelio de m’avoir proposé ce livre dans le cadre d’une Masse Critique.
#massecritiquebabelio #desgenscommeilfaut