Une œuvre littéraire motivé par les dénonciations politiques de l'auteur quant aux régimes totalitaires.
Suite à ses nombreux travaux, le professeur Higenroth reçoit la plus belle et la dernière récompense de sa carrière de scientifique : "L'Accolade". La dernière, car l'homme de science est en effet contraint de se voir décapiter pour, soi-disant, transmettre tout son savoir à ses élèves. Dans l'acceptation de son sort, le primé décide d'une dernière chose. Faire de sa dernière invention, le procédé transdif, une arme ultime qui, dans les années suivant son exécution, devra participer à la chute du dictateur.
Un roman assez compliqué, bien que les premiers chapitres étaient plutôt clairs. Le lot important d'informations concentré en peu de pages ne m'a pas aidé à me projeter comme je l'aurais voulu dans cette histoire pourtant très intéressante. Mais les éléments qui m'ont véritablement embrouillé, ce sont les passages d'explications scientifiques, suffisamment complexes pour avoir empêché mon imaginaire de lecteur de voyager dans le monde dystopique proposé par l'écrivain canadien A.E. van Vogt.
Au-delà de ça, j'ai trouvé l'histoire assez prenante, même si cela manquait de suspens. L'environnement futuriste mélangé à la belle intrigue ajoute une grande valeur à chacune des lignes écrites.
La vive critique du pouvoir monocratique est très pertinente et nous permet de constater ce à quoi pourrait ressembler le dessous d'un dangereux système aussi injuste que désastreux.
Le fait d'avoir le point de vu de l'entourage direct du dictateur nous fait également réaliser toute la peur que peuvent subir chacun de ses subordonnés.
Nous percevons donc, sans difficulté, toute la noirceur d'un pareil engrenage politique où le mensonge et la violence font office de moteur.
Un récit noble, bien écrit et aguichant, qui aurait tout de même gagné à être simplifié.