J'ai lu ce livre pour deux raisons : il fait partie de la bibliothèque idéale du défunt Cafard Cosmique et son titre est terriblement intriguant. Malheureusement, je ne suis pas d'accord avec l'ensemble des bonnes critique que reçoit le roman.
Le pitch est simple : sur une planète isolée et semi désertique un homme, comme son père avant lui et son fils après lui, passe sa vie entière à tisser un seul et unique tapis avec les cheveux de ses concubines. Ce tapis est destiné à l'Empereur. Mais des tisseurs comme lui, il y en a des milliers sur la planète et des planètes pleines de tisseurs, il y en a aussi des milliers. Mais à quoi servent donc ces milliards de tapis de cheveux ?
Je dois bien dire que c'est la curiosité qui m'a fait terminer le livre plus que l'intérêt. Le récit est bien fade et décousu.
En fait cela ressemble (vu de loin) à une nouvelle de l'âge d'or de la SF : derrière le décor de carton pâte se cache une fable sur le despotisme et l'idolâtrie.
Mais, premièrement, l'âge d'or, c'était il y a bien longtemps et avant la conquête spatiale, donc on leur pardonnait leur space opera "fantaisiste" et d'opérette.
Et, deuxièmement, si l'intrigue suffisait à une nouvelle, pourquoi l'étirer sur 300 pages longues et un peu creuses ?