Rares sont les livres qui nous tiennent en haleine du début à la fin. George et Lennie deux saisonniers inséparables, le premier petit mais doté d'un esprit perspicace, Lennie une vraie brute mais innocent tel un môme, la fatalité du destin fera en sorte que cet union ne soit plus. Lennie a un faible pour les choses douces tel le velours ou les souris, ce plaisir assez extravagant mènera Lennie à sa perte. Je ne mâcherai pas mes mots, Steinbeck avec un langage cru et bref arrive à casser la baraque, roman court mais puissant, négligeant les détails et des dialogues redondants, n'empêche qu'il traite le sujet d'une manière exhaustive, le lecteur est plongé dans ce roman et une certaine prémonition fait surface. Chaque protagoniste essaie de se trouver une place dans ce monde cruel et ardu, tous déterminés à trouver ce paradis sur terre mais l'enthousiasme s’éclipse laissant place à l'amertume La littérature à son paroxysme.