Voilà.
J'ai fini La Trilogie des Confins, des trois c'est celui que je ne préfère pas malgré le fait qu'il soit très introspectif. Le coup de la romance je pense.
L'écart d'âge entre Billy et John Grady aussi, qui donne à Billy un statut de "celui qui veille sur". Comme pour expier le fait qu'il ait pas pu veiller comme il l'entendait sur son petit frère dans le 2e tome.
Et le duel de fin aussi que j'ai trouvé beaucoup trop cinématographique. Ok La Trilogie des Confins est un western et ça paraît logique que ça termine comme dans tout bon western qui se respecte. Mais je m'attendais à quelque chose de moins cliché, moins de bla bla de la part du "méchant" de l'histoire.
L'exercice de McCarthy sur le fait d'épiloguer à chaque rencontre avec un nouveau personnage, de pousser les réflexions physiques et métaphysiques est un très bon exercice, j'ai découvert que je pouvais pas m'en passer, même quitte à relire deux ou trois fois le passage pour être certain d'avoir bien imprimé.
C'est tellement beau à certain moments qu'on ne peut que conseiller ce livre, mais pas à n'importe qui. Je veux pas désigner une sorte de caste ou d'élus en disant ça, mais juste que je pense qu'on lit McCarthy pour les mêmes raisons qu'on a envie de s'isoler ou de se couper du monde. Par choix. Ça apporte rien de plus, ça solutionne rien, mais ça conforte dans l'idée que.
Bref, ce fut brillant.