Jeune rejeton assez génial de la première Dissidence et qui a magistralement tué la père lors d'un fameux débat houleux avec un certain M. Alain S., enfant béni qui a permis de décomplexer et de faciliter bien des choses au sein de nos milieux, Daniel Conversano offre ici une première œuvre, un premier roman gonzo et jouissif comme seul le Franco-Italien constamment bouillonnant qu'il est sait nous concocter. Il s'adresse surtout aux jeunes générations de nationalistes et patriotes, mais peut être lu par tout le monde tant il est drôle, bien amené, construit adroitement, avec des rebondissements et une fin inattendue.
N'attendez pas ici un bon roman classique façon 19ème. Le roman est franchement gonzo, armé d'un cynisme à l'italienne tel que l'Italien des Pouilles en offre dans ses lives sur Youtube et ses interventions nombreuses sur diverses plateformes. Le naturel avant tout ! Le style est volontairement virevoltant, parfois vulgaire, souvent drôlissime ; le fond rocambolesque, toujours vrai, sincère, exultant souvent sa rage de vivre dans cette France remplacée et misérable, où règne une chappe de plomb insupportable qui rends la vie d'un jeune Français de souche sain d'esprit quasiment impossible.
Ainsi, Daniel Conversano nous parle du quotidien parfois dépressif de son personnage, Lionel, un jeune nationaliste sur la dérive, qui imagine un plan astucieux pour faire gagner notre camp aux élections présidentielles. Tout le livre est à l'avenant. On se reconnaît dans les anecdotes innombrables dont l'auteur parsème le livre : tout ceux et celles, nés dans les années 80-90, ayant grandi dans une banlieue "populaire" ou une grande ville insalubre et pitoyable comme en offre la France d'aujourd'hui s'y reconnaîtra (y compris des jeunes de gauche, qui devraient lire ce livre !).
Premier essai : première réussite. La nouvelle génération des jeunes Français de souche est aujourd'hui plus droitière que jamais, la droite est la nouvelle tendance. Le livre de Conversano, qui se déguste comme un Bukowski, ne faisait que préfigurer cette tendance, avec les succès récents d'un Papacito, Rochedy, Baptiste Marchais, etc. Le livre est encore actuel, aujourd'hui, en 2021 - la situation n'ayant guère changée.
"La fin justifie les moyens : première maxime des gens de droite", dit la 4ème couverture. Il avait déjà tout compris. Les gens de droite devraient avant tout s'unir sous une bannière, sous un candidat, se réunir, arrêter les guerres d'égos et de clans. Et tout tenter pour gagner politiquement, après 20 années de combat "dissident" qu'il est nécessaire d'enfin faire fructifier au sommet de l'Etat ! Espérons qu'il en soit ainsi pour les élections de 2022 avec notre Magic Sépharade en tête !