Yaël a 25 ans, elle a décroché un stage dans une petite entreprise de traduction où elle ne fait rien, attendant que ça passe pour partir faire le tour du monde. Mais à la fin de son stage, le patron lui propose de l’embaucher.
10 ans plus tard, on retrouve Yaël femme d’affaire affirmée, en tailleur strict, perchée sur ses stiletto, à travailler tous les jours, sans prendre de repos. Dans l’affaire, elle a totalement occulté ses amis avec qui elle faisait les 400 coups étant jeune. Mais alors que la fatigue l’assaille et qu’elle doit quitter une réunion, elle tombe sur Marc, qui faisait parti de leur groupe d’amis 10 ans plus tôt et qui avait brutalement disparu du jour au lendemain.
Comme sa santé se détériore de plus en plus, son patron l’oblige à prendre quelques semaines de vacances, elle décide de partir avec ses deux couples d’amis et leurs enfants, dans une petite maison en campagne (sans internet !), mais avec piscine (quand même !). Et Marc se joint finalement à eux.
J’ai plutôt aimé ce roman, même si en fait j’avais envie de prendre Yaël par les épaules et de la secouer comme un prunier. Clairement je n’ai jamais été quelqu’un qui faisait passer sa carrière avant tout et j’ai d’ailleurs choisi un travail qu’on ne ramène pas à la maison (enfin presque, mais lire ça compte qu’à moitié pour du travail on va dire !) Alors j’ai dû mal à comprendre les gens qui font passer leur travail avant tout, même leur famille, amis, et passions. En revanche, cette plongée dans cet univers là était intéressante (même si du coup un peu culpabilisante), mais j’ai surtout apprécié les liens entre les personnages. Le passage dans la maison de vacances m’a fait rêvé (au programme farniente, piscine, lecture, barbecue et promenade dans les villages alentours !) et je me suis presque sentie un peu en vacances (et un peu moins dans des trains en retard sous la pluie !)
L’histoire est donc assez simple, sans grosse surprise, mais elle se laisse bien lire. Ce n’est pas un livre prise de tête et l’évolution de Yaël n’est pas trop rapide, ça reste plutôt réaliste. C’est donc un bon petit roman qui détend (enfin lorsqu’elle ne nous fait stresser, la Yaël, à courir partout et travailler les week-ends !)
Je ne sais pas si je lirais les autres romans de cette auteure, mais ça reste sympathique !