Il y avait longtemps qu'on n'avait ouvert un Connelly.
Avec Deuil interdit, il n'aura suffit que de quelques pages pour nous replonger avec délices dans les rues de Los Angeles aux côtés de Harry Bosch, notre détective préféré.
Et on a bien vite retrouvé cette espèce de noirceur poisseuse qui semble coller aux basques des enquêteurs du LAPD, dans cette ville désabusée qui semble concentrer tout le désespoir du monde.
Après une longue série d'excellents polars, Connelly est toujours en grande forme et on a bien aimé cette intrigue-là, particulièrement bien construite jusqu'à un dénouement étonnant.
Harry Bosch reprend du service : il retrouve Kiz Rider, sa coéquipière black, et à eux deux vont réouvrir les dossiers des "affaires classées".
[...] - Le choeur des voix oubliées, dit-il.
- Pardon ?
- C'est ce qui me vient à l'esprit quand je pense aux dossiers qui nous attendent aux Affaires non Résolues. Une vraie galerie des horreurs. C'est notre plus grande honte. Toutes ces affaires ! Toutes ces voix !