Ce livre est une sorte de balade dans la littérature de Patti Smith. Chaque partie révele un aspect et complète les autres. Le commencement est un quotidien presque innocent. Entre deux banalités, la romancière exprime ce besoin d’écrire, de créer, de se réfugier dans les mots et une histoire. Mais sa création est liée forcément aux contemporains, aux faits, aux obsessions et à l’ambiance de son époque. La deuxième partie, la nouvelle reprend cette forme de balade, de déambulation romantique. Une apprentie estonienne erre dans les sentiments, les siens et ceux des autres. Derrière ces deux parties, on retrouve la présence de Paris, ville des écrivains. Patti Smith rend hommage à Modiano et Camus dont elle loue la grande émotivité et sincérité. Elle marche ainsi dans les pas de ses pairs pour exprimer sa raison d’écrivaine. La troisième partie, rencontre avec la fille de Camus, résume en quelques pages la grande émotion de la lecture, celle privilégiée d’un manuscrit par une admiratrice. Patti Smith explore la manuscrit du livre inachevé de Camus, Le Premier homme. Cette scène aussi pudique que sacrée témoigne de l’importance du travail...
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le Tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/12/17/devotion/