Comme le veut la collection « Dictionnaire amoureux » de l’éditeur Plon, il s’agit d’une succession, en 700 pages (illustrées sobrement par Alain BOULDOUYRE et pas seulement pour chaque lettre de l’alphabet), de 141 articles, de A à Z, et couvrant tous les domaines [littérature (Honoré de Balzac, Lewis Carroll, Marcel Aymé, Charles Baudelaire, Louis-Ferdinand Céline dont l’auteur est un spécialiste, Charles Dickens, Théophile Gautier, Champfleury, Charles Perrault, Colette, Remo Forlani, Patricia Highsmith, Rudyard Kipling, Jean de La Fontaine, Paul Léautaud, Howard Phillips Lovecraft, André Malraux, Joseph Méry, Athénaïs Michelet, François-Augustin Paradis de Montcrif, Alexandre Vialatte), histoire (bataille d’Azincourt), zoologie (races de chats et anatomie), musique (Gioacchino Rossini, Domenico Scarlatti, Zeg Onfrey), peinture (Lorenzo Lotto, Nicasius Bernaërts, Théophile Steinlen), cinéma (Félix le chat, Titi et Grosminet, Tom et Jerry), etc.]. Même si Frédéric Vitoux est un inconditionnel des chats, son propos, même s’il est, parfois, personnel (quand il évoque ses 6 chats successifs : Fagonette, Mouchette, Fafnie, Nessie, Papageno et Zelda), n’est jamais ennuyeux grâce à son style fluide et plein d’humour. On est admiratif devant son érudition dans différents domaines ; même les ailurophobes (ceux qui ont peur des chats) peuvent y trouver de l’intérêt ! Parmi les nombreuses citations, on peut retenir celle d’un anonyme chinois : « il est difficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu’il n’y est pas » !