Coupe mulet, moustache, tee-shirt de Fleetwood Mac, tee-shirt de Debbie Harry, radiocassette, langues baladeuses, gros dards, gros nibards, foufounes, poppers, toisons velues, jouissances et fluides corporels. Ce que l'on m'a vendu comme un roman d'horreur n'est en réalité que la rencontre pornographique et divergente, entre une bande d'étudiants lascifs des années 80 et des ploucs en salopette libidineux sans éducations.
Dans toutes les pages, il y a au moins un personnage qui se tripote ou tripote un autre (avec ou sans consentement). Et même si c'est très très bien écrit, je me suis quelque peu ennuyée devant cette orgie de mots évoquant orifices, odeurs de fruits de mer et cadences.
Alors oui, certains passages sont assez horribles et dégoutants pour rappeler la scène de viol dans La Colline à des Yeux ou l'épisode des Contes de la crypte avec Tim Curry (mort d'un pigeon voyageur, où un représentant de commerce se fait violer par la femme la plus laide et la plus rebutante du monde).
Il paraît que c'est un hommage à Russ Meyer. Je ne saurais le dire car le seul de ses films que j'ai essayé de regarder était Faster, Pussycat ! Kill !!Kill !! et ça m'a assez rapidement ennuyé.
Les plus : je l'ai déjà signalé mais c'est vraiment très bien écrit. Et c'est un roman qui a le mérite d'être original et provocant. Mais bon un roman entier de "ça-va-ça-vient" à toutes les pages, je trouve personnellement que c'est redondant.