Dans une prose proche de celle qu’écrivaient les pigistes des magazines pornos complètement défoncés des années 90, Olivier Bruneau revisite les survival horrors movies qui ont fait la gloire des années 70/80 (Délivrance, Massacre à la tronçonneuse, La Coline a des yeux) en y ajoutant un souffle plus moderne grâce à l’influence de films plus récents tels que La Cabane dans les bois, Eden Lake ou encore Tucker et Dale fightent le mal.
L’histoire est simple ; 6 jeunes amis.es quittent l’université et veulent célébrer une dernière fois le départ vers l’âge adulte en organisant un gang bang de tous les diables dans une cabane perdue au milieu de la forêt. Ce sera sans compter sur l’accueil d’une famille consanguine complètement fada qui vit et règne sur la région, décimant tous les randonneurs.euses (dont on a un aperçu en guise d’introduction).
Ma question est. Pourquoi ? Pourquoi me suis-je infligé ça alors que les premières pages tapaient dans le porno trash à outrance et ont failli plus d’une fois me faire arrêter sa lecture ? Parce que plus je lisais et plus je souriais comme un gamin qui choppe un écho des savanes en loosedé, le contraste de la plume à la fois poétique et coquine se marie très bien avec la violence gratuite de cette famille de dégénérés.
C’est débile, mais du débile de qualité. Et puis ça ne fait que 200 pages alors on s’en gave comme on boulotterai une grosse boite d’escargots au chocolat fourrés à la praline. Promis le livre se termine juste avant l’indigestion. (Quoique).
Pour les curieux, (mais wah laisse béton, comment ça chauffe la libido par contre j’étais pas prêt)