Franchement, ça ne m'ai jamais arrivé, d'aimer aussi peu, un texte d'Albert Camus, que le "Discours de Suède", qui avait pourtant tout pour m'intéresser : c'est un texte, sur le rôle de l'écrivain, et donc, de l'artiste, sujet que je trouve passionnant, j'ai beaucoup d'admiration, pour Albert Camus-pour l'homme, pour le penseur, pour l'écrivain, j'ai lu bon nombre, de discours, de réception de prix Nobel, et je les ai trouvé passionnants, pour la plupart...
Et pourtant, malgré tout ce qui semblait prometteur, dans ce texte, je n'ai pas aimé, le livre, d'Albert Camus. Vraiment pas aimé. Je l'ai trouvé confus, avec des idées très mal organisées, contestables, et très générales, trop générales.
Bien sûr, ça fait bien de prononcer un discours comme ça, ça fait intelligent ; mais, du point de vue des idées, le néant m'a paru total. J'ai eu l'impression, qu'Albert Camus, a raconté, ça, parce qu'il y était obligé, que c'est un peu un texte de commande, qu'il la fait, parce qu'il avait reçu le prix Nobel, et que la tradition, veux que le lauréat du prestigieux prix littéraire scandinave, fasse un discours, à l'occasion, de la réception, de son prix ; mais, pas, parce qu'il voulait partager, une pensée.
C'est un peu dommage, mais je le pardonne à Albert Camus, d'autant plus, que, par ailleurs, son oeuvre, est grande ( j'aime beaucoup les autres oeuvres, de cet auteur, qu'il m'a été donné, de lire, et voue, un culte, à "L'étranger" ). Tant pis !