Divergent nous emmène dans une société découpée en factions. Alors que les Dauntless n'ont peur de rien (ou alors ne doivent certainement pas l'avouer), les Abnegation n'ont pas le droit de se regarder dans le miroir et leur plaisir personnel n'est jamais la priorité. J'ai bien aimé ce découpage, bien que parfois très cliché : qui se reconnait à 100% dans une faction sans avoir un peu de chaque ? Pourquoi les Dauntless devraient sauter tous les matins de trains en marche (en risquant la mort) et collectionner les tatouages pour montrer qu'ils sont courageux ?
Beatrice (ou "Tris"), notre héroïne, a grandi avec ses parents et son frère dans la faction Abnegation. Mais ses 16 ans approchent, ainsi que la traditionnelle cérémonie du choix. Comme tous les ados de son âge, Tris va passer un test sensé déterminer la faction à laquelle elle devrait appartenir (une espèce de choipeau en moins exotique), puis elle choisira de suivre le résultat de son test ou non, de quitter ses parents pour voler de ses propres ailes dans une nouvelle faction ou de rester fidèle à sa famille.
Une énième dystopie, certes, mais une dystopie de qualité et je dois avouer que je me suis prise au jeu. Dans les premières pages, j'étais impatiente de découvrir dans quelle faction Tris allait attérir, et je ne m'attendais pas spécialement à son choix (que je ne dévoilerai pas de peur de dévoiler la première partie sympa de l'histoire).
L'intrigue, après la cérémonie du choix, met un peu de temps à se mettre en route. L'initiation est un peu longue, mais elle permet de bien cerner les nombreux personnages un par un. Le temps de découvrir que Four n'est pas qu'un leader charismatique mais a aussi un coeur.
Je lirai les deux tomes suivants avec plaisir !