Claire nous pose trois questions :
La fin justifie t’elle les moyens ? Est-ce que la forme de vengeance choisie par Max est légitime au vu de ce qu’il a subi ?
Peut-on créer un tueur en série ou un psychopathe ? Dresse t’on un être humain comme on dresserait un chien d’attaque ?
Et enfin, existe-t-il une rédemption ? Est-on toujours rattrapé par son passé ?
Trois thèmes souvent abordés dans les thrillers mais jamais aussi magistralement conjugués.
On aurait presque droit à deux histoires.
Celle de Max, qu’on apprend tout d’abord à aimer. Pour qui toute notre empathie est sollicitée. Peut-être pour nous aider à comprendre la suite. Peut-être pour lui trouver des circonstances atténuantes. Peut-être aussi pour nous montrer les effets dévastateurs que peut avoir une erreur, une méprise, de la justice qui vous broie dans ses engrenages.
Celle de Cameron ensuite, mi bourreau, mi victime aussi, tout comme Max finalement.
Dans son roman, on aime et on déteste à tour de rôle chaque personnage.
Le scénario est parfaitement maîtrisé du début à la fin. L’écriture très rythmée, très visuelle en font un roman à 300 à l’heure, sans aucun temps mort.
J’ai retrouvé le style du précédent avec délectation et des personnages tout aussi forts.
Pour moi, c’est la confirmation, s’il y en avait encore besoin, que Claire Favan est une « grande » dame du thriller international qui n’a rien à envier aux super stars étrangères.
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