" Nous avons perdus le contrôle de nos vies, pensa-t-elle [ . . . ]

[ . . . ] D'autres que nous décideront si nous devons être traduits en justice, si nous devons aller en prison. "

Dors ma jolie raconte l'histoire d'un préfet de police Myles, et de sa fille, Neeve, qui, dix-sept ans après la mort de sa femme, de sa mère, Renata, apprennent que le salaud qu'il a coffré et qui avait menacé sa famille à l'époque, tuant Renata et le faisant inculpé pour meurtre, est remit en liberté. Myles, qui durant ses dix-sept années ne vit presque plus sa vie et qui est devenu le fantôme de lui même, craint qu'un nouveau contrat soit mit sur la tête de sa chère et tendre fille.
Entre temps Neeve, couturière avisée et artiste dans le monde de la mode, se donne corps et âme afin de savoir ce qu'il est advenu de la bel et arrogante Ethel Lombston, écrivaine aisée qui n'achète ses vêtements que chez elle et qui, du jour au lendemain, décide de partir en vacances sans ses manteaux de fourrure (on a pas idée un jour de grande tempête!). Contrariée elle partent avec Tse-Tse, la bonne à l'accent suédois, à l'aventure. Pourquoi serait-elle partie alors qu'elle devait écrire l'article qui allait changer sa vie ? Que fais son neveu installé dans son appartement depuis sa disparition ? Pourquoi Seamus Lombston, son ex-mari, qui est le seul à l'avoir vu en dernier, semble cacher quelque chose d'important à la police ?


Pour ma part, j'ai été mitigé quant à la note finale à donner à se livre. Mary Higgings Clark reste, incontestablement, l'écrivaine Américaine qui a révolutionné le polar et qui continue encore du haut de ses 82 ans (chapeau bas!). Mais, et oui, il y a un mais, je dois dire que ce fût le plus ennuyant et le plus long des livres d'elle qu'il m'ait été donné de lire. Le premier chapitre est intéressant, et après ça part en digressions pendant 100 longues pages interminables (j'ai cru que jamais je ne finirai le bouquin!), digressions qui auraient facilement pu être racourcies (l'économie d'efforts vous connaissez?), à la page 144 ça devient intéressant pour que trois pages plus loin, ma petite enquête me prouve que j'avais raison, et il me restait encore 120 pages à lire alors que je connaissais déjà l'intrigue finale et tout les stratagèmes pour en arriver là (sauf un peut être), anyway. Moi qui suis loin d'être une pro avec mon sens logique foireux, je n'ai pas été assez déstabilisée par les obstacles qu'a mit en travers de mon chemin Mary Higgings Clark. J'ai été déçue, elle qui nous a habitué à entrer dans la tête du tueur, à voir sa vision (assez glauque) des choses, à nous faire trembler comme des feuilles mortes (comme dans la maison du guet, terrifiant!), elle qui a écrit de somptueux, de majestueux polars, ne m'a fait vibré que les 30 dernières pages (et encore je soupçonne le ronronnement flippant de mon frigo d'y être pour quelque chose dans l'ambiance générale) ; de plus, j'ai été déçue par l'action finale.

Ce roman reste dans la lignée des Mary Higgings Clark mais c'est loin d'être son meilleur, même si, des années après avoir lu un de ses livres, elle m'a fait revivre (le temps de 5 petites minutes trop courtes), ce trépidement que j'avais éprouvé lorsque j'ai lu ma première œuvre d'elle, La nuit du renard.
JuLa
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le 7 juin 2011

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La Pause Thé

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