Ce livre est un réel must-have pour les fans de DBZ. Je me souviens qu'il était souvent advertisé sur la 4e de couverture des parutions light de Glénat (mais si, tu sais, les tomes épais comme ton petit doigt qui racontent un centième de la saga) et je soupçonnais presque une arnaque (tout en dissimulant mon érection tant bien que mal). Je me souviens aussi m'être demandé ce qu'il pourrait bien y avoir dans le "dictionnaire de Dragon Ball", comme disait la pub. Bizarrement, j'ai oublié à quelle occasion j'ai fini par l'avoir pour de bon, cet ouvrage, mais putain quel bonheur.


Premièrement, les dictionnaires. Je sais que ce ne sont pas les premières pages du livre, mais je les ai toujours considérés comme le corps du bouquin, déjà parce que y'en a des tartines à n'en plus finir mais aussi à cause des fameuses pubs qui ne faisaient pas mention du reste. Des dictionnaires pour tout. Les persos, les attaques, les endroits, les objets. Je me souviens avoir passé des après-midi chez mon grand-père à ficeler des movesets pour chaque perso, à l'aide de mon dico DBZ, créant mon RPG imaginaire tranquilou pendant des heures durant. C'était comme avoir un DBZpedia sous la main, rien qu'à moi et avant l'heure. Bref, ces dicos sont complets, ils incluent les éléments provenant des OAV (sortis avant 96, ça va sans dire) et même ceux des fillers, bordel. Je sais ce qu'il se passe dans les innombrables (et souvent emmerdants) fillers grâce à ce livre. Si j'avais encore le Grand Livre en ma possession aujourd'hui, je le consulterais sûrement. Ajoutons à ça le dictionnaire des chiffres importants (les poids, les heures, les distances, etc) et un autre qui sert de bêtisier dirons-nous (je me demande toujours quelle réplique du manga original a justifié le fameux "ne merdons pas une pinute" sorti par Yamcha dans l'édition française).


Deuxièmement, tout ce qu'on a toujours voulu savoir. Certaines pages étaient très satisfaisantes en termes d'infos autour de l'évolution de Dragon Ball (Z), comme par exemple les fusions envisagées par Akira au fil de l'éclosion de la saga Buu, et surtout les petits commentaires de l'auteur à la sortie de chaque tome. J'ai été notamment marqué par celui qui disait à peu près : "J'ai appris que Masashi Kishimoto a nommé son personnage Sasuke en hommage à mon fils. Je suis très touché." et bien évidemment tous les témoignages des premiers tomes, ceux où Akira s'émerveille face au succès qu'il rencontre (car si vous êtes fans, vous n'êtes pas sans savoir qu'il a ramé, le gars). Il y a également un QCM assez long et ardu (si je me souviens bien, c'était la réplique d'un vrai concours japonais récompensant le plus grand fan de DBZ) où j'me suis moyennement démerdé, et une liste exhaustive des jeux vidéos sortis à l'époque, avec photos et infos.


Troisièmement, les premiers chapitres qui se prennent grave au sérieux. Ce sont les premiers dossiers du bouquin, et aussi ceux que je préfère, mais j'aime pas trop faire dans l'ordre. C'est des pavés analytiques qui décortiquent l'univers DBZ comme s'il était réel, à base d'études sociologiques et de graphiques en camembert (s'il vous plaît), précédés bien sûr de la frise chronologique en plusieurs pages qui recense les naissances et les événements importants. J'ai oublié hélas pas mal de détails mais je suis certain que je relirais tout ça avec plaisir, en regrettant que ça fasse si peu de pages à dévorer.


Bref. Quand j'y repense, c'est un des seuls beaux-livres que j'ai réellement aimé, ouvert chaque année, et je lui témoigne un infini respect parce qu'en plus de tout ce que je viens de dire, il est l'élément déclencheur de ma passion pour les langues. En effet, l'ordre alphabétique japonais étant très différent, les éditeurs ont pris soin d'expliquer le décalage en proposant un tableau des hiragana et katakana. J'étais même pas entré au collège que je m'amusais déjà à transcrire le nom des gens en kana, et ce fut un entraînement (involontaire) qui explique la solidité de mes bases dans cette foutue langue méga-dure à maîtriser.

Ginyu
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le 4 févr. 2018

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