Faut-il que de tout les Stephen King (et il en a écrit plein), je choisisse de lire en premier un de ses moins bons romans ?
Commençons par le positif : les 5 personnages qui forment une bande de copains. Jonesy, Henri, le Beav, Pete et Duddits sont attachants, leur amitié réchauffe et donne de belles scènes.
Voilà c'est tout pour le positif. Et diable je suis quand même allée au bout des 700 longues pages de ce pavé.
Le pitch de base aurait pu être intéressant, mais King cherche, avec sa fin, à le rendre inutilement flou. Et pas flou genre "c'est mystérieux, fin ouverte, chacun choisit son camp", flou genre "héhé je suis intelligent je vais vous pondre un truc !" qui fait juste qu'on ferme le roman en soupirant.
De même, le côté très scato a faillit me convaincre d'arrêter le livre (j'aurais du), car ça cassait le côté angoisse pour y mettre un côté nanar ridicule et obsène. Honnêtement, je pense que 80% des raisons pour lesquelles l'angoisse ne prend pas est à cause de ce choix.