La principale qualité de ce roman de Gemmell, c'est l'incroyable facilité avec laquelle il se lit.
En dépit de ce style particulièrement fluide, on regrettera d'importantes faiblesses dans la structure narrative : personnages inutiles, événements d'importances analogues, tantôt balayés en quelques lignes, tantôt développés en immenses chapitres, quatrième partie "parachutée"... Le plus difficilement acceptable, restant l'absence totale d'idées nouvelles. Tout a déjà été dit chez Howard (le colosse qui est aussi fin tacticien), Moorcock (armes démons et amours tragiques) et autres Tolkien (La passe de Skeln = le gouffre de Helm ?). C'est tout de même un peu fort de café pour une œuvre parue en... 1994 !
A lire uniquement si l'on est trop fatigué pour chercher mieux.
Après une journée de ski, par exemple...