Proust est indéniablement un auteur à part.
La première partie du livre m'a beaucoup plus. Plein d'énergie pour dompter les longues phrases de l'auteur, j'ai apprécié sa finesse à décrire les états d'âme des personnages, à évoquer avec beaucoup de douceur le temps qui passe (la dernière phrase du livre est d'ailleurs consacrée à ce thème : et les maisons, les routes, les avenues, sont fugitives, hélas, comme les années).
La seconde partie est consacrée à l'amour de Swann pour Odette de Crecy. On voit celui ci passer par tous les sentiments au fur et à mesure que son amour grandit et que celui d'Odette décline.
Mais, progressivement, je me suis essoufflé. Peut être aurait il mieux valu abandonner le livre quelques semaines, quelques mois. Les longues tirades de l'auteur m'ont moins séduit et j'ai cessé vers le milieu du livre de chercher à toutes les comprendre.
Clairement, Proust est un génie. Je note en fait plus mes lacunes à appréhender l'oeuvre.