L’autrice a toutes les cartes en main pour faire un beau roman sur ce milieu paysan qui se meurt. Elle décide toutefois d’user les lecteurs et lectrices avec un procédé littéraire répétitif. Ça fatigue, ça énerve, ça devient ridicule,ça parle de soi à la troisième personne… (ai compté 25 « ça » sur une page, chapitres sur les saisons.)Il n’y a ni roman, ni récit, on navigue entre les deux, sans talent, ça se vautre dans une espèce d’infini description qui se veut probablement poétique et un peu rêche. L’effet reste un effet, où est la matière ? Le corps et l’histoire? Mon incompréhension est totale face au succès de ce livre.