Bien des années avant Game Of Thrones, c'est un roman de science-fiction qui m'a sidéré par sa capacité à rendre des débats politiques plus épiques que des récits de batailles. Outre cette capacité à me faire adorer un sujet que je déteste, Dune c'est aussi et avant tout un univers fascinant rempli de personnages complexes, de factions rivales avec chacune leur propre agenda, de vers géants, d'épices et de leçons de vie.
J'ai essayé de lire les suites mais je me suis arrêté après le tome 3, non parce que la qualité d'écriture déclinait, mais parce que le récit devenait trop... dérangeant... pour moi. L'histoire partait dans une direction qui me mettait franchement mal à l'aise. J'ai par conséquent préféré garder en tête ce premier tome qui peut se suffire à lui-même, et qui m'a profondément marqué dans sa manière d'aborder la science-fiction, comme la vie elle-même.
Ça fait pompeux dit comme ça mais pour être honnête j'ai le sentiment que je suis mal placé pour parler de cette œuvre qui me dépasse. Surtout que ma lecture remonte à environ 10 ans et que j'écris ces lignes suite à un désir soudain de me replonger dans ce pilier de la littérature de genre.