Pourquoi j'écris de si bonnes critiques
J'ai Ecce homo qui traîne depuis plusieurs années il me semble, à chaque fois je retardais (sans doute parce qu'avoir un bouquin qui traîne avec un monsieur qui bande sur la couverture c'est toujours sympa quand on reçoit du monde) et comme toutes les choses où on attend, je suis déçu. Enfin, déçu... façon de parler...
Disons que j'ai préféré les parties où il explique son destin, pourquoi il est sage, avisé, à celle où il passe en revue ses livres, que j'ai lu pour la plupart pour les commenter, parce que quelque part c'est le moment où il ne m'apprend plus grand chose, je préfère lorsqu'il dit qu'il est belliqueux car être l'ennemi impose d'être fort... Il enchaîne ensuite sur la femme vindicative et faible. C'est clairvoyant au possible, c'est d'une grande précision ! Lorsqu'il explique que la femme est plus méchante que l'homme et que la bonté chez elle est déjà une forme de dégénérescence ! Nietzsche avait tout compris ! Encore une fois ! Et je cite "émancipation de la femme c'est la haine instinctive de la femme ratée" !
J'adore lire ça, lire que Zarathoustra est le plus grand cadeau fait à l'humanité, car Nietzsche est bien loin d'avoir tort... Après j'ai un peu plus de mal avec Wagner, Wagner, Wagner qui revient sans cesse avec Dionysos... C'est peut-être pour ça que j'avais arrêté il y a quelques années la lecture de mon premier Nietzsche : Naissance de la tragédie (qu'il faudrait que je recommence du coup). Pas que je sois en désaccord avec lui, ce qu'il dit n'est que vérité (on peut noter le fait qu'il préfère être un bouffon qu'un saint), mais à un moment je dirai presque qu'il radote.
Mais ça m'a donné envie de relire Zarathoustra qui doit être le livre de lui dont j'ai le moins de souvenirs.