Aux prémisses des succès de Haruki Murakami, il y a 2 étranges et courts romans.
Vous y croiserez Le Rat, le barman J. ou le narrateur.
Tous naviguent en mer de Solitude.
Leur monde à la fois vulgaire et bizarroïde se peuple peu à peu de ce qui fait la "culture made in Mukarami" :
- la bière ou le whisky,
- le sport, la natation et le base-ball,
- la musique, qu'elle soit classique, jazz ou rock des 70's.
De manière impromptue s'inviteront pêle-mêle :
- des sœurs jumelles,
- des flippers,
- un boitier électrique,
- des cigarettes à n'en plus finir,
- des "salary men" (encore et encore)...
L'auteur nous conte sa jeunesse, indépendante et en quête de sens.
En quête de sensations, pas nécessairement fortes.
"[...] je décidai de ne dire que la moitié de ce que je ressentais. [...]
Et puis, un jour, je découvris que j'étais devenu quelqu'un qui ne savait plus exprimer que la moitié de ce qu'il ressentait."
Dans un monde où l'être se perd dans les flux des mégalopoles - métros, écrans, passants - quelle place choisissons-nous d'occuper ?
Quels vents nous restent-ils encore à saisir ?
Sous le ciel étoilé des miroirs brisés, l'auteur nous renseigne sur ce qui le dirigera naturellement vers l'écriture.
Et par là même, à sa manière subtile et implicite, sur ce qui permet à chaque individu de renaitre au sein d'un univers que nul ne comprend plus.