Massambalo est tombé à l'eau
Eldorado c'est comme escalader les fils barbelés du récit à mains nues, c'est retenir le hurlement révolté de la sirène en pleine mer dans une gorge meurtrie, c'est l'horreur à l'état pur sous une prose calme et retenue, c'est une fin à la noix qui ne réussit pas à détruire un miracle d'émotion et d'humanité.
Des passages coup de poing (le récit de la femme rescapée, la dernière virée du commandant Piracci, l'attaque finale) qui hantent longtemps après la dernière page.
En soi je donnerais plutôt un sept mais parce que les livres engagés, ça fait du bien et parce que c'est un sujet qui résonne particulièrement, vogue mon petit Eldorado vers les sommets de senscritique.