Et c'est peu dire pour notre héros albinos...
Bon en même temps je m'en doutais...
Ca a beau être un classique, un pan d'histoire même de la fantasy, j'étais sûr que le langage vieillot et le côté eighties me rebuteraient un peu. Ca donne une impression de niaiseux, avec des personnages principaux bas de plafonds, qui se déchirent et s'aiment à grands coups de déclarations à la limite du théâtral.
On reconnaîtra quand même à Elric qu'il sait y faire avec les femmes, puisqu'il s'acoquine sans vergogne avec quasiment 100% des personnages féminins (OK, la seule nana, et en plus de sa famille...)
Outre ces détais sordides, on est vachement dans le contemplatif, il ne se passe pas grand-chose, et d'un coup pouf élément résolutif et fin du tome 1. Bon par contre la fin m'a donné envie de lire la suite, maintenant qu'il est armé il va peut-être prendre un peu de plomb dans la cervelle le Elric.
Bref, je ne conseille pas, mais je ne compte pas m'arrêter à ce premier tome en demi-teinte!