J’avais vu le film en 2008 qui m’avait moyennement plu. Mais quand j’ai su qu’il s’agissait de l’adaptation d’un roman, j’ai pensé que cette histoire serait intéressante à lire. 11 ans plus tard (!) me voilà donc plongé dans le best-seller d’Anna GAVALDA, en imaginant Camille sous les traits d’Audrey TAUTOU, Franck / Guillaume CANET, Philibert / Laurent STOCKER et Madame LESTAFIER / Françoise BERTIN.
Alors qu’ils se détestaient au départ, Camille et Franck se rapprochent à l’occasion de Noël.
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences…
lui dit-elle à la Saint-Sylvestre. Ainsi, les trois cohabitants parisiens vont se rapprocher, avant de sortir Paulette de sa maison de retraite, pour former un harmonieux quatuor :
Pour la première fois et tous autant qu’ils étaient, ils eurent l’impression d’avoir une vraie famille. Mieux qu’une vraie d’ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s’étaient battus et qui ne leur demandait rien d’autre en échange que d’être heureux ensemble. Même pas heureux d’ailleurs, ils n’étaient plus si exigeants. D’être ensemble, c’est tout. Et déjà c’était inespéré. (p.390)
Ce roman fait du bien car il raconte comment des êtres cabossés par la vie parviennent à s’entendre, à rompre leur solitude et à trouver ainsi une forme de bonheur.
Et maintenant je n’ai qu’une envie, revoir le film.