Une performance
J'ai lu un Marc Lévy. Un seul, celui-ci. Il traînait sur la table basse de l'endroit où je passais mes vacances, c'était à l'époque où le monde découvrait l'écrivain. La lecture a dû me prendre deux...
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le 3 mai 2010
50 j'aime
Si tu pensais que les histoires d’amour avaient déjà atteint leur quota de mièvrerie, Et si c’était vrai… de Marc Lévy est là pour te prouver qu’on peut toujours aller plus loin, notamment en ajoutant des fantômes et des bons sentiments XXL.
L’histoire suit Arthur, un type lambda qui découvre que son nouvel appartement est déjà "occupé"… par le fantôme (enfin, l’âme errante) de Lauren, une jeune femme dans le coma. Comme on est dans un Marc Lévy, plutôt que de flipper, il tombe évidemment amoureux d’elle et se lance dans une mission aussi absurde que niaise pour la sauver.
Le gros point fort ? Ça se lit vite, très vite. En deux coups de cuillère à pot, tu as bouclé l’histoire et tu peux passer à autre chose. Et si tu es du genre à aimer les romances un peu perchées où l’amour défie les lois de la physique et du bon sens, tu pourrais y trouver un certain charme.
Le hic ? C’est ultra convenu, dégoulinant de bons sentiments et franchement peu crédible. L’histoire d’amour est tellement artificielle qu’on se demande si un algorithme de films Hallmark ne l’a pas générée. Et puis, il faut supporter les dialogues un peu trop écrits pour être naturels et les situations qui semblent directement sorties d’une comédie romantique bas de gamme.
Bref, Et si c’était vrai…, c’est du Marc Lévy pur jus : une romance surnaturelle aussi légère qu’un nuage de guimauve, avec une intrigue qui défie autant la logique que la patience du lecteur. À lire si tu veux une bluette sans prise de tête… mais prépare-toi à quelques soupirs d’exaspération.
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il y a 4 jours
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le 3 mai 2010
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Malheureusement c'est vrai, ce bouquin existe.
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le 6 janv. 2011
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Je ne veux pas mourir bête, alors des fois, je lis des trucs, même si je sens que ça va pas trop le faire. J'ai quand même tenu jusqu'à la page 79 (de l'édition grand format, attention, hein). Plutôt...
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le 13 juin 2011
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