J'ai été tellement impressionnée quand j'ai appris que Pouchkine avait écrit un roman en vers, et que des traducteurs avaient traduit du russe ce roman en vers, qu'il a fallu que je l'achète et le lise sans attendre. Malheureusement, j'ai trouvé la lecture assez difficile, car bourrée de références – ma lecture a donc été interrompue très souvent par la recherche des notes de bas de page (dans mon cas, de fin de livre !), ce qui coupe un peu la poésie. L'histoire ne m'a pas non plus enchantée, bien qu'on puisse trouver curieux et fascinant que Pouchkine décrive si bien un duel, qui sera la cause de sa propre mort quelques années après.
Bref, je n'ai pas tellement su apprécier cet ouvrage, qui m'aurait sans doute plu davantage si j'avais pu le lire en russe.
Cela dit, il faut bien entendu saluer l'immense travail du poète, qui se glisse souvent entre les lignes pour commenter les déboires de ses personnages, non sans humour, et il ne faut pas oublier non plus de tirer bien bas son chapeau au traducteur, dans mon cas à la traductrice, Nata Minor.
La traduction que j'ai lue, aux éditions du Seuil, comprend malheureusement quelques coquilles ça et là, c'est dommage.