Evguénie Sokolov par Lo. mel
Je voulais voir ce que le petit gars avait dans le ventre, au niveau littérature, et j'ai pas été déçu puisque ça parle d'un artiste qui peint avec ses pets.
Ca se lit très vite, une heure, parce qu'il fait une centaine de pages, avec une écriture en arial 48, des marges de 50 mètres environ en haut, en bas, des cotés, et au centre, et des interlignes quadruples.
L'intérêt du bouquin en lui même est limité. Il se lit bien mais n'a pas bouleversé ma vie et ne révolutionne rien.
C'était un moyen pour Gainsbourg de se conceptualiser, je pense.
Cependant, je l'ai lu en ayant l'impression qu'il me lisait le texte. C'était sa voix, son ton, dans ma tête. Il faut dire qu'il se reconnaît bien, avec son style assez académique, dans le sens noble, du coup peut être un peu pompeux par passages, et à côté ses délires et ses mots crus.
Une certaine musicalité dans ses phrases, déformation professionelle.
A lire pourquoi pas.
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