La passion du vide
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Premier Houellebecq pour ma part, ce livre m'a blasé complétement, dans le sens où l'on s'identifie aisément à la misère sexuelle des personnages. En effet, le ton très froid et franc de l'auteur ne nous permet à aucun moment d'avoir de l'espoir ou d'imaginer un changement de l'intrigue qui ménerait le héros de sa vie misérable vers le bonheur. l'auteur nous fait comprendre une évolution de nos sociétés qui créé sans doute une frustration aussi importante que le travail, les inégalités où autres. c'est cette extension du marché, de la concurence néo-libérale, à un domaine si intime qu'est la vie sexuelle. cette évolution inimaginable est à l'oeuvre dans les années 90, date de parution du livre, mais n'est sans doute pas toujours perceptible. là, Houellebecq nous montre ses conséquences dans ce qu'elle a de plus dramatique et concret, et c'est térrifiant!
Le ton est si froid et cru, mais pourtant si fidèle au réel, qu'il desespère le lecteur. ce livre n'a pas vocation à faire voyager où rêver, mais à décrire la réalité dans ce qu'elle a de plus triste. On rit parfois tant cela est desespérant. la lente descente aux enfers du héros semble en fait être un chemin linéaire, comme-ci celui-ci l'était du début à la fin mais ne s'en rendait compte que plus tard.
La privation par le héros est quelques personnages de la possibilité de faire l'amour est décrit comme une injustice immense, un situation anormale mais pourtant qui semble inaltérable. Il n'y a pas d'amour dans ce livre: pour l'auteur, il a disparu dans sa propre consommation par les individus. A partir de c moment là, la vie n'a plus la même saveur, voire plus de saveur du tout.
Ainsi, le livre nous questionne en partie sur le sens de la vie, mais ça, c'est un débat bien plus vaste...
Créée
le 20 févr. 2016
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