Faërie fait partie de ces textes de Tolkien qui n'ont absolument rien à voir avec les célèbres Terres du Milieu. Trois contes féériques occupent la première partie du livre tandis qu'un essai sur le conte de fée occupe la seconde moitié. Autant le dire de suite, hormis pour un passionné de littérature, un thésard ou un inconditionnel de Tolkien, l'essai est tout simplement indigeste. Je ne m'attarderai pas dessus, donc.
Reste ces trois petits contes où on retrouve le merveilleux de Tolkien dans un contexte beaucoup plus accessible que son œuvre majeure. On laisse son esprit s'évader, accompagner le fermier Gilles de Ham, le forgeron Smith de Grand Wootton et Niggle. Les histoires nous emmènent doucement vers ces endroits colorés, innocents, au parfums intemporels.
Comme toujours, le style de Tolkien peut rebuter au premier abord (enfin, celle du traducteur) mais une fois passé le côté désuet, on accroche. Une fois les trois contes lus, on aimerai en lire un autre. Hélas, c'est fini.
Une note en semi teinte donc, pour l'aspect trop court de la partie vraiment intéressante, la seconde moitié du livre étant de la recherche littéraire...