Découverte de cet auteur Dean Koontz grâce à mon éclaireur @Gilles … Et j'avoue que j'ai bien aimé …
Ce que je ne sais plus, c'est la raison qui a fait que j'ai commencé par ce roman ; parce que pour tout dire, quand j'achète ou qu'on m'offre un bouquin, il s'inscrit direct dans la pile des livres à lire ou à relire ; comme mon programme de travail est établi sur plusieurs mois glissants, il peut se passer beaucoup de temps entre l'idée puis l'acquisition puis la lecture …
Oui, parce que ce livre c'est, suivant Wikipedia, le dernier de la saga qui en comprend cinq. Je me suis donc méchamment mélangé les pinceaux … Une fois que je me suis rendu compte de la bévue, j'ai décidé de poursuivre …
Bref. En vérité, ce ne fut pas un véritable handicap d'avoir commencé par la fin sinon que je voyais bien que la miss Jane Hawk, toute belle qu'elle est, avait quand même pas mal d'heures de vol. Et que ça faisait quelque temps (quatre tomes …) qu'il lui en arrivait des vertes et des pas mûres.
Qu'à cela ne tienne, ce que je vais faire, c'est me procurer ce qui me manque. Je lirai cette fois dans l'ordre, les premiers tomes puis relirai celui-là …
Un autre truc marrant. Il se trouve que je suis en train de regarder pratiquement tous les soirs deux épisodes d'une vieille série (que je n'avais jamais réussi à voir !!) "les envahisseurs" et je me plaisais à faire des parallèles entre la manipulation des êtres humains par les envahisseurs avec, ici, la manipulation des hommes par d'autres hommes ; toujours avec le même objectif, dominer le monde sans que personne (sauf de rares êtres exceptionnels comme Jane Hawk chez l'un et David Vincent chez l'autre) ne s'en rende compte.
Pour revenir au roman, j'ai bien aimé le style de Koontz agréable à lire qui ménage un suspense palpitant (la chasse à l'homme, par exemple) ou encore des titres de sous-parties qui inquiètent le lecteur candide que je suis (Cinquième et avant-dernière partie : "Jane enchainée") …
Le roman est rendu très crédible par l'ancrage voulu par l'auteur dans la période actuelle. Koontz prend plaisir à citer les petits détails des aspects techniques (les marques de motos, des voitures, …) voire même les marques de vêtements. N'y connaissant pas grand-chose (et surtout ne m'y intéressant pas), j'ai d'ailleurs pris ceci au premier degré en faisant confiance que le camping-car "South Wind" ou "le Ford F-150 Raptor" existaient bien … Et même si, d'aventure, tout ceci était imaginaire, les noms "goûteux" des machines mettent de l'authenticité au récit. Tant pis pour Koontz s'il croyait faire de la pub pour les bagnoles, moi, elles m'ont juste aidé à rêver.
Oui, j'ai vraiment bien aimé ce monde très manichéen où les gentils sont des humanistes (qui compensent leur faiblesse par de l'astuce) et les méchants, de vrais sales cons.
Je reviendrai peut-être sur cette critique une fois que j'aurai repris les choses dans l'ordre. On verra …