Wouch !
Wouch ! La claque dans l'aïeule, aller et retour ! Que j'ai craqué aux maintes sollicitations d'un site que je ne nommerai pas qui me conseillait ce livre à chaque ouverture me sera donc pardonné.....
le 23 mai 2016
6 j'aime
2
Wouch ! La claque dans l'aïeule, aller et retour !
Que j'ai craqué aux maintes sollicitations d'un site que je ne nommerai pas qui me conseillait ce livre à chaque ouverture me sera donc pardonné... J'ai d'abord craqué sur la couverture. Vert rappelant les toits de cuivre oxydé de la ville de Québec, rebrodé d'une typographie magnifique de cette couleur (Cuivre) paraissant en relief, très travaillée, elle est magnifique.
Le sujet en plus. Policier steampunk, rien que cela c'était suffisant à me faire craquer. Et pour finir la note ici, qui, si je ne m'y fie pas toujours, a pour le moins éveillé ma curiosité.
Mon craquage était donc triplement motivé. Quadruplement, puisque j'ai vraiment adoré.
Hors les très nombreuses références livresques largement discutées dans la postface et sur lesquelles je ne reviendrai pas, ce qui m'a le plus amusée, plu, frappé, c'est que Ragon, le policier, est un amalgame savant entre Poirot et Holmes, avec une touche de Rouletabille (ne serait-ce que dans le feuillet de la chambre close)(et même si Ragon n'aime pas les journalistes, lol).
Son obésité grandissante au fil des enquêtes et du temps a un sens, qu'on ne découvrira qu'à la fin.
Tout est si finement tissé et intriqué dans ces histoires qu'on ne peut qu'être soufflé par l'énorme travail que cela représente, ainsi que par la facilité de lecture pour tout le monde et n'importe qui. Il n'est pas donné à tous les auteurs de savoir partager une connaissance encyclopédique avec autant de talent, d'humilité et de facilité, c'est juste, bah, waow, quoi...
J'ai pris tout mon temps pour lire ce livre parce que chaque page est un pur bonheur, une glissade lente et savoureuse dans un monde où le fantastique est si bien amené qu'il en paraît naturel, on s'y croirait presque. le steampunk de l'affaire n'est pas non plus omniprésent, ni ostentatoire, c'est subtil, éthéré si j'ose dire, (mouahaha !).
Et la fin, ah mais cette fin, mais quelle fin, le fin du fin de la fin, révélation qui fait "Sbam", type coup de tonnerre et à laquelle je ne m'attendais pas du tout, mais alors, j'en était à des lieux !
Bref, Je m'en vais aller étudier d'un peu plus près les autres écrits de cet excellentissime auteur français que je ne connaissais pas !
Fabien Clavel, c'est du très bon, lisez-en !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les livres que j'ai relus... et Coups de coeur 2016
Créée
le 23 mai 2016
Critique lue 269 fois
6 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Feuillets de cuivre
Wouch ! La claque dans l'aïeule, aller et retour ! Que j'ai craqué aux maintes sollicitations d'un site que je ne nommerai pas qui me conseillait ce livre à chaque ouverture me sera donc pardonné.....
le 23 mai 2016
6 j'aime
2
Se déroulant sur 40 années (1872-1912), Feuillets de Cuivre est avant tout l'histoire d'une vie, celle de Ragon, flic atypique qui débute comme simple agent et termine commissaire divisionnaire...
Par
le 20 août 2016
4 j'aime
5
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, un policier nommé Ragon résout des enquêtes par la seule force de sa connaissance des livres et de la littérature. Il consigne ses notes dans des...
le 18 nov. 2015
4 j'aime
Du même critique
Parce que vu que manifestement, peu de monde le sait, bah il vaut mieux le préciser. Et c'est un excellent bouquin. Si on excepte le fait qu'on n'a aucune explication sur le comment du pourquoi...
le 29 déc. 2018
13 j'aime
2
Un avis sur Greg Egan, ça ne peut pas s’improviser. D’où le fait que je l’ai d’abord travaillé sous word, ce que je ne fais que très rarement, car j’adore improviser mes avis, d’habitude. Mais là, je...
le 15 déc. 2015
12 j'aime
Je crois que pour mon premier auteur russe (et oui, c'est la honte...), et pour mon premier Dostoïevski, j'ai choisi le bon. Le très bon, même ! Je l'ai commencé hier soir, alors que j'étais...
le 29 oct. 2015
12 j'aime