Fictions, c’est une leçon d’élégance et de géométrie.
L’élégance c’est le style, et aussi les idées. Le style délié et galopant toujours en rythme, toujours au service des idées.
Et les idées… Quelle classe, de penser comme Borges. On voit le monde comme à travers un kaléidoscope.
La géométrie des concepts qui s’emboîtent, des histoires qui s’achèvent en surprise, dont la logique pourtant est implacable : c’est ce qui devait être, et qu’on n’a pas vu venir.
C’est une nourriture dense pour l’esprit, Borges, dont on retient de jolis mécanismes, qui eux-mêmes retiennent captive, parfois, la pensée qui s’y accroche.